21 nov. 2011

Un dessert qui a si bon goût!

Le premier téléphone fonctionnant sous Android 4.0 (Ice Cream Sandwich) est disponible depuis peu. C'est le Samsung Galaxy Nexus. Je ne vais pas parler de cet appareil dans cet article. Premièrement, je ne l'ai pas pris en mis (pas encore disponible au Canada) et deuxièment ce qui m'intéresse c'est plutôt le système d'exploitation Android 4.0.

J'ai écouté avec beaucoup d'intérêt le dévoilement de Ice Cream Sandwich, j'ai été agréablement surpris de ce que j'y ai vu/entendu. Mais, ça restait très théorique. Je savais bien que ces présentations sont souvent préparées et orchestrées pour tout montré d'une belle façon. Il fallait que je prenne en main Ice Cream Sandwich d'abord pour bien mesurer l'évolution et surtout vivre l'expérience Android 4.0.

Et grâce à des bidouilleurs du forum XDA Developers, j'ai pu hier installer Android 4.0.1 sur mon Samsung Nexus S. Et environ 24 heures plus tard, une deuxième version de "build" était déjà disponible. Donc, je vis l'expérience Android 4.0.1 et je la vis pleinement (à l'exception de la caméra vidéo qui n'est pas encore fonctionnelle).


rÉvolution

Ce n'est pas une simple évolution, c'est une révolution. Le nouveau dessert tout en étant sucré (visuel très coloré et riche) est aussi très fin. Tout les ingrédients ont été revus, ajustés et améliorés. Rien n'a été laissé de côté, l'interface hérite des belles avancées de HoneyComb (Android 3.x réservée aux tablettes) et fait le plein de nouveautés. Il n'y a pratiquement aucun aspect qui n'a pas été corrigé ou amélioré. Il n'y a pas une fenêtre ou une seule application qui est identique (je parle ici des applications Google).

Sur mon Nexus S, le système est fluide et répond très bien, malgré une version pas encore finale. Parler  de toutes ces nouveautés nécessiteraient un article en soit et c'est un sujet qui a déjà abordé par plusieurs blogueurs ou site spécialisés.

Android 4.0 n'est pas un "iOS killer" parce que Apple est loin d'être mourant et tellement de gens aiment cet écosystème qu'il est futile de croire que Android va le tuer. Par contre, Android 4.0 est un "Android Killer". Cette nonuvelle itération justifie la mise-à-jour, l'achat ou le remplacement d'un téléphone Android, surtout si vous utilisez présentement une version antérieure à Android 2.3. Aussi, même si Android 2.3 était tout près de là, je considère que ce Sandwich à la crème glacée est prêt pour les néophytes ou pour les gens qui veulent passer du monde Apple au monde plus "ouvert" de Android.

Là où GingerBread était assez facile à utiliser avec sa nouvelle recette Google rend l'utilisation plus intuitive. Par de petits détails dans l'interface qui rend tout plus convivial ou plus clair.


Les faux défauts de Android

Certains blogueurs et journalistes reprochent la segmentation du marché Android, c'est-à-dire les diverses itérations logicielles et matérielles.

À mon avis, c'est un faux problème. Depuis que j'utilise Android et que des gens autour de moi l'utilise, il m'est rarement arrivé d'avoir des problèmes à utiliser une application ou un jeu. Par exemple, j'ai réinstallé pratiquement toutes mes applications sur Android 4.0.1 et je n'ai rencontré que 2 problèmes mineurs (un qui s'est corrigé par un simple changment de paramètre dans une application et l'autre qui se corrige en modifiant un paramètre système en attendant que le développeur retouche son application ce qui ne devrait pas tarder puisque c'est une application très utilisée par les bidouilleurs).

Plus de 80% des appareils Android sur le marché sont à la version 2.2 ou plus. Donc, un développeur qui utilise les outils de développement de cette version du système n'aura aucune difficulté à rendre son application fonctionnelle sur une large gamme d'appareil.

La segmentation du matériel, c'est aussi un faux problème. Est-ce qu'on reproche aux fabricants d'ordinateurs de ne pas offrir du choix aux consommateurs? Des écrans de diverses grandeurs/résolutions, des disques dur différentes tailles, des performantes graphiques selon les besoins/usages. Les fabricants ont la liberté de construire des appareils à leur image où selon les marchés. Ceux qui se plaignent de cette variation dans le matériel s'opposent en fait à une vision différente de Apple. Apple a décidé de n'offrir qu'un modèle d'appareil qu'il met à jour environ une fois par année. Une philosophie différente et pour le consommateur, il n'y a pas vraiment de choix sauf pour la capacité de mémoire interne.

Par contre, il est vrai que vue l'offre très grandes d'appareils Android, un consommateur non averti peut se faire rouler en se procurant un appareil moyen de gamme ou mort-né! Avant de s'acheter un téléphone intelligent qui vaut plus de 500$, il faut s'informer et lire. Il est vrai que là-dessus, Apple a un avantage: vous voulez un iPhone 4 ou un iPhone 4S?


La plaie du système Android


Ce qui fait le plus mal au système Android c'est le support à long terme des fabricants/fournisseurs. Présentement, je limite toujours mes recommandations à certains modèles ou fabricants. Si je veux qu'une personne vive une belle expérience Android, il doit être BIEN servie.

D'abord tout appareil qui est supporté directement par Google est recommandé. Les appareils qui arborent le logo Nexus sont supportés directement par Google. Donc, ils sont les plus à jour et les références pour les développeurs Android. Par contre, ce n'est pas sans faille. Le "vieillissant" Nexus One n'aura pas de mise-à-jour officielle vers Android 4.0.1 et c'est à mon humble avis surtout par le manque de quantité de mémoire interne de cet appareil. Il ne contient que 512 Megs de mémoire interne. C'est anémique, lorsqu'on a un appareil neuf, il y a un peu moins de 200 Megs de disponible pour l'installation d'applications et malgré les fonctionnalités de déplacement d'applications sur la une carte MicroSD, les usagers sont tout de même limités dans la quantité d'applications qui peut être installé sur l'appareil. Donc, de laisser ce téléphone à la version 2.3 assure aux usagers une expérience intéressante et tout de même loin d'être désuète.

Je ne parle pas du Nexus S, vous aurez compris que Ice Cream Sandwich fonctionne très bien sur cet appareil.

Sony en a récemment surpris plus d'un en annonçant que pratiquement toute sa gamme d'appareil Xperia recevra une mise-à-jour à Android 4.0. Mais, Sony à intérêt à faire ça. Je spécule, mais, c'est très probable. Sony va de plus en plus vendre de jeux pour ses téléphones et tablettes. Ils ont tout intérêt à offrir une homogénéité dans leur écosystème Xperia. Tout appareil Xperia aura donc une enviable réputation en terme d'expérience de jeux mobile.

Samsung et HTC sont aussi d'excellents choix si on reste dans les appareils haut de gamme. La série Galaxy S II de Samsung est incontournable quand on magasine dans le haut de gamme. HTC offre plusieurs modèles qui sont aussi bien supportés.

Motorola, l'autre grand joueur, est un mystère pour le moment. Avec le rachat par Google, il est probablement certains qu'ils vont donner l'exemple et supporter leurs appareils longtemps. Aussi longtemps que les contrats de 3 ans? À suivre...

Par contre, la plupart des fabricants ajoutent une "surcouche" logicielle par dessus Android. C'est pourquoi, on réfère souvent les appareils Nexus à une expérience "Pure Google", c'est-à-dire le système à son expression la plus simple. Les surcouches sont soit aimées ou détestées. Personnellement, je préfère l'expérience pure et au besoin j'ajoute des applications pour compléter et personnaliser mes appareils.

Les surcouches ne sont pas nécessairement mauvaises, il faut simplement les comparer. Que ce soit Motoblur de Motorola, Sense de HTC ou TouchWizz de Samsung ils ne sont pas directement comparable. Si je fais une comparaison grossière, c'est un peu comme comparer Firefox, Chrome, Safari et Opera: ce sont tous des applications qui font sensiblement la même chose, mais avec chacun leurs exclusivités et différences.

Dans le monde des tablettes, c'est encore pire! Premièrement, je proscris l'achat de tablettes sous Android 2.x, ces tablettes sont bas de gamme et cette version d'Android n'est pas du tout faites pour les tablettes, vous vous retrouvez avec un "gros téléphone" sans pouvoir téléphoner!

Donc, visez les tablettes sous HoneyComb (Android 3.x). Il n'y a pas encore officiellement de tablette sous Android 4.0 sur le marché. La première qui sera sur les tablettes sera presque assurément la Asus eeePad Transformer Prime, qui est en fait la version 2 de la Transformer. Cette tablette sera, à sa sortie (et en théorie), la tablette la plus puissante sur le marché. Elle sera équipée du chipset Tegra3 de nVidia avec 4 coeurs et un processeur graphique très perfomant.

Les autres grandes tablettes Android 3.x seront pour la plupart mises-à-jour à Android 4.0, mais prenez le temps de bien vous informer. D'une semaine à l'autre, la position des fabricants peut évoluer. Par contre, jusqu'à présent Asus est le fabricant qui a fait un sans faute. Il a toujours été le premier à offrir officiellement les dernières versions de Android, avant même Motorola qui avec sa Xoom devait être la référence pour les tablettes sous Android 3.x.

7 nov. 2011

State of the Markets!

Cet article m'est inspiré par les éternelles et répétitives discussions au sujet des deux systèmes d'exploitation mobile les plus connus: iOS de Apple et Android de Google.

Je suis propriétaire d'un téléphone Android depuis près de un an. Il est vrai que j'ai un parti pris pour cette plate-forme, mais ça ne veut pas dire que je ne suis pas capable de faire abstraction de mes préférences ou prendre un certain recul pour comparer les plate-formes.

En fait, si le iPhone avait été disponible chez mon opérateur de réseau mobile, j'aurais fort probablement considéré cette option et je serais peut-être propriétaire d'un iPhone 3GS ou 4. Mais, là, il faut dire un gros "merci" à Apple de ne construire d'appareils compatibles dans toutes les gammes de fréquences et donc sur tout les réseaux. On peut dire qu'en faisant ce choix, Apple ont laissé eux-mêmes le champ libre à Android pour prendre une part de marché et maintenant grandir!

Dans cet article, je ne vais pas faire l'apologie et le dénigrement bête d'une ou l'autre des plate-forme. J'ai écrit un article en juillet dernier qui traitait plus généralement des plate-forme mobiles. Je vais plutôt comparer quelques aspects des systèmes d'exploitation.




L'interface utilisateur - l'expérience usager

Le plus subjectif des aspects!

Il est presque impossible de déterminer un gagnant ou un perdant dans cette catégorie. Il est vrai que le iOS par sa simplicité et sa constance est très facile à prendre en main. D'abord parce que le iOS est maintenant connu de tous, la plupart d'entre nous ont déjà joué sur un appareil iOS (iPhone, iPad ou iPod Touch). Donc, cet interface nous est familier.

L'autre force du iOS, c'est qu'il ne présente qu'une liste d'icônes qui représentent chacun une application. On navigue de gauche à droite dans cette liste (App Drawer), on clique et l'application démarre. Simple, efficace!

Du côté d'Android, Google a voulu apporté une touche de dynamisme en intégrant des "widgets". Qui sont en fait des icônes de grandeur variables qui sont dynamiques. Donc, un appareil Android peut présentement une multitude d'informations personnalisées sur l'écran d'acceuil et c'est à l'utilisateur de paramétrer tout ça. Donc, il y a une courbe d'apprentissage évidente. Un néophyte peut légèrement s'y perdre car il n'est pas nécessairement intuitif. Par contre, lorsque compris, cet aspect rend l'expérience d'utilisation très personnelle et la productivité s'en trouve augmentée. Par exemple, on peut facilement afficher sur l'écran d’accueil d'un téléphone Android la température actuelle, les prochains rendez-vous à notre agenda, les dernières nouvelles qui nous intéresse, etc...

Il faut apporter quelques précisions, la dernière version de iOS apporte de ce dynamisme via un centre de notification très dynamique. Là où Android "limite" son centre de notification à une liste des récents évènements associés à nos diverses applications, Apple utilise le même principe mais y présente des informations plus dynamiques tel que la météo, des quotes de bourses, etc... Donc, Apple a gardé décidée de garder son écran d’accueil épuré (simplement une liste d'icône) et de concentrer le dynamisme dans les notifications.

Notez que les deux systèmes utilisent exactement le même geste pour accéder aux notifications: le glissement vers le bas à partir du haut de l'écran d'accueil.

Là où le bas blesse sur Android, c'est que chaque manufacturier est libre de personnaliser l'interface utilisateur. Donc, l'expérience n'est jamais 100% identique d'un manufacturier à un autre. Ce que Google présente est toujours l'expérience "Pure Google". C'est-à-dire le système d'exploitation dans sa version épurée. C'est, à mon avis, la version le plus facile et intuitive à utiliser. On peut comprendre les fabricants et opérateurs de vouloir donner un peu plus aux usagers, mais ces surcouches peuvent devenir encombrantes. Elles devraient être facultatives. De plus, elles réduisent l'homogénéité entre les différents téléphone Android. Les téléphones Android ne sont pas tout "égaux".

Conclusion, Apple a un avantage à ce niveau, mais cet avantage tend à se rétrécir avec chaque nouvelle version d'Android qui améliore toujours la convivialité. On l'a bien vue lors de la présentation récente de Ice Cream Sandwich (Android 4.0).



Le support et les versions des appareils


Ici, on a deux problèmes distincts. De côté de Apple, on met-à-jour les vieux appareils à la dernière version du iOS de façon systématique. Lors de la récente sortie du iPhone 4S, beaucoup de modèles et d'appareils Apple ont vu leur OS migré à la version 5. C'est très bien pour le consommateur, les appareils moins récents continuent d'être supportés et bénéficient de nouveautés. Le problème est le suivant: Apple limite artificiellement ses appareils moins récents.

Les exemples les plus évidents de cette pratique sont le partage de la connectivité Internet via WiFi qui est limitée aux iPhone 4 et 4S (même que certains iPhone 4 n'avaient ou n'ont toujours pas cette fonctionnalité). Et récemment l'assistant Siri qui est exclusif au iPhone 4S alors qu'il a été prouvé par des bidouilleur qu'un iPhone 4 est capable de faire fonctionner Siri sans aucun problème. Est-ce de l'obsolescence programmée? Les détracteurs d'Apple diront oui et les amateurs de Apple diront que Apple ont sûrement une bonne raison de justifier ces choix.

Dans le monde Android, c'est une toute autre bataille qui se livre, avec la panoplies de téléphones, de fabricants et de variantes les versions d'Android sont moins constantes. Premièrement, le temps de développement d'un appareil est variablement long. Certains appareils arrivent sur le marché avec des version d'Android plus ou moins récente. Aujourd'hui, dans le pire des cas les nouveaux téléphones sur le marché tournent sous Android 2.2 (Froyo). Souvent, ce sont des appareils d'entrée ou de milieu de gamme. Les coûts doivent être réduits au maximum, les fabricants se contentent d'offrir cette version. Pour des utilisateurs moyens et peu gourmands en contenu multimédia ou "Web 2.0" cette version d'Android est satisfaisante et offre tout!

Si ce n'était que ça le problème... En fait, le plus gros problème c'est que certains fabricants ne supportent pas longtemps leurs modèles de téléphones. Ils préfèrent en mettre de nouveaux sur le marché plutôt que de cheminer avec les clients existants et ça s'explique de cette façon. Chez Apple, en plus de vendre des appareils, on vend des applications, de la musique, des livres, de la vidéo... Donc, on a intérêt à garder la plate-forme plus uniforme et homogène, parce que même les "vieux" appareils rapportent de l'argent. Du côté des fabricants tels que Samsung ou HTC, ils ne font de l'argent qu'avec les appareils. Ils font une seule fois de l'argent et ensuite ce sont les Google et Amazon de ce monde qui empochent les profits de ventes de contenu numérique.

On peut dire que du côté d'Android, c'est plus chaotique. Mais, il ne faut pas penser que c'est nécessairement au détriment des utilisateurs. Dire à un consommateur que c'est un "problème" est un peu mentir. Je m'explique, si vous vous procurez un téléphone Android récent qui est à la version 2.3 ou plus, il est certain que la plupart des applications disponibles sur le marché seront compatibles avec les appareils Android 2.2 et 2.3 pour un bon moment. Les développeurs d'applications ne sont pas fous, ils visent la masse et présentement la masse est sous Android 2.2 et 2.3. La version Android 2.3 a encore un bel avenir devant elle, même si Google a annoncée qu'il était théoriquement possible à tout appareil sous cette version d'être mis-à-jour à Android 4.0. Entre la théorie et la pratique, il y a un pas que pas tous sont prêts à franchir malheureusement.



Les applications et les jeux

À une époque (il y a de cela 1 à 2 ans), on disait que le AppStore de Apple était vraiment la référence. Le Android Market était bien loin derrière. Mais, aujourd'hui les choses ont changées, de plus en plus d'applications sont disponibles sur les deux plate-formes. Il y a par contres certaines exclusivités sur l'une ou l'autre des plate-forme. Le AppStore jouit d'un plus long antécédants, donc en théorie, les applications sont plus peaufinées, mais ce n'est pas toujours vrai. La plupart des applications les plus communes sont comparables d'un système à l'autre.

Ce qui fait la grosse différence, c'est que Apple contrôle la totalité des applications disponibles sur le AppStore et 100% du marché des applications pour cette plate-forme. Donc, pas de concurrence, mais plus de contrôle sur le contenu. D'où le plus ou moins préjugé comme quoi le marché Android est plein de logiciels pas très bons ou douteux. Mais encore là, c'est à l'utilisateur d'être le juge de ce qui est valable ou non. Google est plus "laxiste" et filtre moins les applications du marché: l'idée est de se dire que de bonnes applications vont se démarcher et que des applications "niche" ou de petits marchés peuvent être disponible. Aussi, des applications qui requiert un "root" sont permises sur le marché officiel. Contrairement à Apple où les applications dites "hackées" sont sur un marché distinct et accessible via les appareils qui ont été "jailbreakés".

Une autre force de la plate-forme Android est la possibilité de magasiner ses applications sur plus d'un marché. Les plus populaires sont le Android Market de Google et le Appstore de Amazon. Il y a aussi des plus petits joueurs tels que GetJar ou YAAM. Ces divers marchés d'applications peuvent être vues comme de la redondance ou de la concurrence/compétition. Dernier détail, sur la plate-forme Android il est possible d'installer n'importe quelle application (même en provenance d'un courriel en pièce jointe) à condition d'avoir activé l'option d'installation d'applications à partir de "Sources inconnues" dans les configurations du téléphone.


La musique, les films et les livres.

Côté musique, Apple a l'avantage indéniable de iTunes qui est établi depuis longtemps et qui est connu de tous. Puisque c'est un produit Apple, l'intégration avec les produits Apple est presque parfaite!

Google n'offre pas encore de marché de musique officiel, mais les rumeurs vont dans ce sens. La version actuelle de Google Music Beta est pratiquement prête pour ça! Il y a déjà un bouton "acheter", mais qui n'est en fait qu'une redirection vers l'engin de recherche de Google.

Mais rien n'empêche d'acheter sa musique sur iTunes ou  tout autre marché de musique et de synchroniser le contenu de sa carte mémoire de la façon souhaitée: application dédiée, via le nuage Google Music Beta, etc...

Donc, point de vue intégration de la musique, Apple est gagnant!

Pour ce qui est des livres et des vidéos, Google offre maintenant ces médias numériques sur son marche. Amazon aussi se lance dans la course au parts de marché avec sa tablette Kindle Fire (disponible sous peu aux États-Unis). Donc, l'offre de ces types de contenu est très vaste et les possibilités sont variées surtout du côté livre avec des applications comme Amazon Kindle pour Android, Kobo et Google Books. De côté Apple on est bien servi aussi!

Pour ce qui est de la vidéo, je suis moins familier avec ce marché. C'est possible de louer des films sur les deux plate-formes, par contre l'intégration avec les vrais téléviseurs reste encore à peaufiner. Je ne m'aventure pas d'avantage sur cette forme de média: je n'en consomme pas en mobile. Je préfère regarder le contenu vidéo sur grand écran.


Conclusion

À mon avis, il n'y a pas de guerre, il y a tout simplement de la compétition. Le marché mobile est en plein ébullition. Chaque joueur se relance et pousse la machine un peu plus. Les consommateurs n'arrivent tout simplement pas à suivre le rythme, qu'on soit dans un camp ou dans un autre, les offres sont désuètes après quelques mois ou un an. Tout les nouveaux produits sont alléchants...   Au bout du compte, on gagne et on perd à la fois. On perd dans la mesure où le cycle de vie de ces appareils sont de plus en plus réduits. Dommage!

25 oct. 2011

Amon Tobin - Grandiose!

Le spectacle ou plutôt l'évènement ISAM de Amon Tobin est grandiose!

Une expérience multimédia immersive plus grande que nature. J'ai adoré. La machine et la mécanique de Tobin opère comme un chirurgien d'expérience. Cet homme (et son équipe) maîtrise ses instruments à la perfection. Les ambiances sonores sont parfaitement rendues sur cet structure cubique qui rappelle Habitat 67.

Autant l'orgie technologique peut paraître extrême voir trop présente, autant elle sert ici à nous plonger dans l'univers malléable de Tobin. Tantôt on se croirait dans l'oeil de Hubble, tantôt à l'intérieur d'un moteur ou d'un ordinateur, tantôt dans un rêve incohérent. À l'occasion, je me revoyais devant le Zoo TV Tour, cette tournée qui avait alors révolutionné le multimédia en concert en bombardant les spectateurs avec un foisonnement d'images et de vidéos.

ISAM n'est pas une démonstration technologie, c'est un plutôt un partait exemple de maîtrise de la technologie. Pour arriver à un tel résultat il ne fallait pas seulement nous montrer ce qu'on pouvait faire en 2011, mais comment on peut BIEN faire les choses en 2011. Ce n'est pas la machine qui mène la soirée, le chef d'orchestre c'est vraiment Amon Tobin qui utilise les machines comme les grands peintres utilisent les pinceaux.

Je reverrais ce concert dès demain! Encore au Métropolis ou bien pourquoi pas à la Place des Arts. Et le summum serait un concert avec 2 maestros: Amon Tobin et Kent Nagano. C'est beau rêver!

25 août 2011

Steve Jobs: L'homme qui est Apple.

Steve Jobs cède sa place chez Apple.

Je n'ai jamais été propriétaire d'un produit Apple. J'ai plusieurs fois été tenté et je m'amuse occasionnellement avec les produits de la marque, mais j'ai toujours préféré l'ouverture du monde PC (logiciel et matériel).

Mais, Steve Jobs a été (et reste toujours) un visionnaire et un homme charismatique. Malgré sa santé chancelante, il est resté à la tête de l'empire de la Pomme. Il a créé une identité très forte autour de cette marque qui a connu des moments difficiles.

Il pousse toujours à l'innovation, au dépassement. Et c'est bon pour sa marque et la compétition. Sans Mac OS X probablement que Windows 7 (et bientôt 8) ne serait pas ce qu'ils sont aujourd'hui. Sans le iPod, les baladeurs MP3 et les marchés de musique virtuelles ne seraient pas ce qu'ils sont. Sans le iPhone, est-ce que Android serait si fort et est-ce que RIM serait dans cette situation?

Un génie: OUI. Mais surtout un moteur et une motivation pour tout les gens qui travaillent chez Apple.

Que deviendra Apple? Est-ce que la compagnie pourra soutenir l'innovation? Est-ce que la compagnie va continuer ses guerres de brevets?

Apple a encore de longues de succès devant elle et je souhaite à Steve Jobs de longues années de santé!

2 août 2011

That's all folks!

Le dernier concert de la tournée 360 tour a été mémorable pour moi et bien d'autres. J'ai vraiment apprécié chaque moment. J'avais l'impression d'être au Métropolis, je me suis senti dans un concert intime alorsqu'il y avait plus de 80000 personnes.


19 juill. 2011

Google+ ::: Dans tout les sens, mais dans la même direction

J'ai eu la chance de recevoir une invitation à joindre Google+ (merci à Bruno Guglielminetti). Voici mes premières impressions sans ordre ou logique précise...


Un bref résumé...

Google+ n'est pas Facebook et n'est pas Twitter. Oui, il y a des similarités, mais Google+ n'est pas simplement une copie de ces services.

D'abord, la base d'usager est encore restreinte, malgré plus de 10 millions d'abonnés en 2 semaines. Donc, lorsqu'on a un nouveau compte (comme moi), pour y voir de l'activité et interagir on doit ajouter à nos cercles des gens qu'on connait plus ou moins. L'approche de Google+ ressemble plus à Twitter qu'à Facebook. Les relations sont bâties unilatéralement, vous ajoutez des gens à vos cercles et eux n'ont pas nécessairement de vous rendre la pareille. À mesure que nos cercles grandissent, l'activité sur notre page d'acceuil (appelé le "flux") grandit.

Toutes les relations se bâtissent autour de ces cercles que vous pouvez personnaliser comme vous le voulez: amis, famille, intérêts, localisation, etc... Vous avez le contrôle!

Et comme tout réseau social, le contenu est créé par les usagers. Pour simplifier la création et le partage de contenu, Google+ utilise les "Déclics" qui sont comparable à des résultats de recherche sur des sujets précis à partir desquels vous pouvez aisément partager les liens.

J'ai lu beaucoup de commentaires qui dénotent la plus grande efficacité et simplicité de Google+ à gérer le contenu "live". Personnellement, j'abonde dans ce sens, je trouve qu'il est plus clair, facile et intéressant de naviguer sur Google+ que sur Twitter. Je ne crois pas que Google+ soit un nécessairement un "Twitter killer", Twitter a sa place, mais pour quelqu'un comme moi Twitter à trop de limites et de contraintes. Et pour s'y retrouver dans ce flot continu de micro-message, il faut être discipliné et se trouver des outils efficace... Pas nécessairement évident!

Un détail technique important. Le site Google+ est efficace et rapide à charger. Google a vraiment mis beaucoup d'effort dans la fluidité de sa plate-forme. C'est impressionnant!


Picasa, l'exemple de l'intégration...

Le meilleur exemple d'intégration de service Google à Google+ est pour le moment Picasa. Si vous possédez un compte Google+, vous héritez d'un espace de stockage illimité sur Picasa Web (illimité dans la mesure où les images seront réduites à 4Mpix ou moins si on dépasse notre quota haute-définition qui est à 1Gb par défaut). Google n'avait pas le choix d'offrir au moins l'équivalent de Facebook. Mais, ce qui distingue l'offre de Google+/Picasa de Facebook est l'intégration totale entre l'application Picasa de bureau, Picasa Web et l'application mobile Google+ sous Android. Lorsqu'on installe Google+ sur un mobile Android dès qu'on prend une photo ou une vidéo, elle est automatiquement transmise dans le "nuage" Google+/Picasa. Donc, dans les secondes qui suivent notre photo est disponible pour la partage sur Google+ ou l'édition dans Picasa. Pour moi, c'est vraiment un gros vendeur. Plus besoin de synchroniser ses photos entre son téléphone et son ordinateur. En plus, ça crée automatiquement une copie de sauvegarde.

Et dans une prochaine mise-à-jour, je suis certain qu'il y aura un petit ajout subtil dans Google+ pour simplifier/accélérer le partage sur YouTube.


Qu'est-ce qui n'est pas là...


Plusieurs choses sont présentement absentes de Google+ (si on compare à Facebook): les évènements, les pages corporatives, les applications, etc... Et voici ce que je pense de ces 3 aspects:

ÉVÈNEMENTS: Il viendront avec une intégration directe avec "Google Calendar". Le plus logique sera que la création et participation à des évènements soit directement lié à ce service. Lors de la création d'un évènement dans le calendrier, il y a aura assurément une option "Publish on G+". Et lorsqu'on voudra accepter une invitation, notre horaire sera comparé à celui de l'évènement pour nos disponibilités. Google y sera gagnant: inciter des gens à utiliser son calendrier. Les utilisateurs du calendrier Google seront aussi choyés: un seul interface de gestion pour ses horaires.

PAGES CORPORATIVES: Google travaille sur ces pages commerciales et corporatives. Pour l'instant Google+ permet la création de ces pages via l'utilisation d'une page "personnelle". À terme, ces pages seront converties en pages corporatives. Google va fort probablement y intégrer des services connexes: Google Maps, Google Places et Google offers. Une entreprise pourra alors à partir d'un seul point gérer son identité sur Google et y faire du marketing ciblé et efficace.

APPLICATIONS: Google a déjà plus d'un marché d'application. Sur la plate-forme Android, le Android Market et pour la plate-forme Chrome et Chrome OS, il y a le "Web Store". Si Google fait les choses correctement, ils ont déjà tout les outils pour intégrer intelligemment et de façon non intrusive des applications payantes ou non. Le Google Wallet est déjà là pour compléter l'offre et la gestion des applications. Le compte Google/Google+ servirait à gérer les usagers et les micro-transactions.


Dans tout les sens... Pas si sûr!

Vite fait, on a l'impression que Google tire dans tout les sens avec Google+. Mais, au contraire, Google va se servir de Google+ pour mettre de la cohésion dans tout ses services. Depuis une dizaine d'années Google a acheté des applications, technologies et sites Internet afin d'offrir un grand éventail de produit, mais ce qui manque à ces produits c'est une cohésion. Un lieu commun et une porte d'entrée qui face du sens.

Google va augmenter son taux de rétention et d'utilisation à ses services et va assurément attirer des nouveaux usagers. Le nuage Google prend forme et c'est toute la machine et la créativité Google qui est mise à contribution...

Google+ ne va pas mourir, mais il est encore impossible de préduire si Google+ va attirer autant ou plus d'usagers que Twitter et/ou Facebook... Le temps le dira, mais je prédis un bel avenir à Google+.

Google+ est le "pot de colle" qui manquait à Google!

7 juill. 2011

Presque 20 ans de concerts avec U2

Ce week-end, je vais voir U2 pour la 12ième et 13ième fois en presque 20 ans. Un plaisir renouvelé à chaque fois! J'ai tellement hâte de sentir la foule de Montréal qui est toujours très généreuse en concert.

Mes concerts de U2:
01. 1992-03-23 Zoo TV Tour (Forum, Montréal)
02. 1992-08-27 Zoo TV - Outside Broadcast (Stade Olympique, Montréal)
03. 1997-06-01 Popmart Tour (Giants Stadium, East Rutherford)
04. 1997-11-02 Popmart Tour (Stade Olympique, Montréal)
05. 2001-05-27 Elevation Tour (Centre Molson, Montréal)
06. 2001-05-28 Elevation Tour (Centre Molson, Montréal)
07. 2001-10-12 Elevation Tour (Centre Molson, Montréal)
08. 2005-11-25 Vertigo Tour (Corel Center, Ottawa)
09. 2005-11-26 Vertigo Tour (Centre Bell, Montréal)
10. 2005-11-28 Vertigo Tour (Centre Bell, Montréal)
11. 2009-09-20 360 Tour (Gillette Stadium, Boston)
12. 2011-07-08 360 Tour (Hippodrome, Montréal)
13. 2011-07-09 360 Tour (Hippodrome, Montréal)

Et c'est confirmé, je serai à Moncton le 30 juillet prochain pour le dernier concert de la tournée.

2 juill. 2011

3 choix au menu des mobiles.

On m'a posé la question suivante: Si je te dis , iPhone vs Blackberry vs Android... Tu me dis quoi?

La question est excellente et d'actualité. Le monde de la téléphonie mobile est à vitesse grand V depuis quelques années. Les téléphones intelligents prennent de plus en plus de part de marché. Au États-Unis, les téléphones intelligents représentent maintenant plus de 50% des ventes/activation de nouveaux appareils mobiles.

Et en ce moment, il y a 3 grandes familles de produits qui occupent la quasi-totalité du marché: Apple et ses iPhone, Research In Motion avec ses Blackberry et finalement Google avec son système d'exploitation Android.

Les autres joueurs n'occupent qu'une petite part de marché. Microsoft n'arrive pas à capitaliser sur les qualités de son nouveau système d'exploitation: Windows Mobile 7. Il n'occupe qu'un faible pourcentage des parts de marché et tout les autres systèmes confondus (WebOS, Symbian, etc...) ne valent pratiquement plus la peine d'être discuté. Les parts de marché sont très faible et depuis que Nokia et Microsoft ont annoncés un partenariat dans le développement de téléphones et dans l'évolution de Windows Mobile la plate-forme Symbian est sur le respirateur artificiel et sans nécessairement mourir sera probablement relegué à l'entrée de gamme ou milieu de gamme.


Un peu d'histoire

Revenons aux 3 grands du marché et parlons d'abord du cas de Research In Motion et des ses fameux Blackberry. RIM a été un précurseur, les premiers Blackberry ont été révolutionnaires et ont beaucoup apportée à la téléphonie et à la mobilité. Mais, le problème de RIM, c'est qu'ils ont cessés d'évolués. Ils ont plutôt misés sur la fiabilité, la stabilité et le marché des entreprises qui cherchent des solutions sécuritaires pour la communication entre employés et partenaires. Notez que le Blackberry est le seul téléphone mobile que le Président des États-Unis peut utiliser. Pourquoi? Parce que le système d'exploitation Blackberry est très sécuritaire et que toutes les communications entrantes et sortantes des appareils peut être encryptées.

Mais la force des Blackberry est aussi leur faiblesse. Pendant que Blackberry voulait maintenir ses acquis et continuer d'étendre sa dominance dans les entreprises, la compétition s'est construite autour du divertissement et des utilisateurs domestiques. En novembre 2007, Apple lance le iPhone! C'est un grand pas vers la démocratisation des téléphones intelligents. Apple a déjà une solide réputation avec sa gamme iPod et capitalise sur ce succès pour bâtir un système d'exploitation mobile (le iOS) performant et surtout permettant le divertissement.

On connait l'histoire... Les iPhone sont devenus LA référence dans le domaine des téléphones intelligents.

Mais, le système iOS est fermé et Apple contrôle 100% du marché et de l'offre. Donc, certains opérateurs sont mis de côtés. Apple signe des ententes d'exclusivité et ne développe pas de versions de son téléphone compatible avec tout les réseaux cellulaires. Avec le recul, on pourrait dire que c'est une erreur stratégique de Apple qui permettra à Google et son système Android de naître, de grandir et de maintenant prospérer.

C'est en 2005 que Google a acheté la compagnie Android Inc. En novembre 2007, pratiquement au même moment où Apple lance son iPhone, Google annonce la création du Open Handset Alliance (OHA) qui regroupe 80 compagnies: constructeur d'appareils, opérateurs de réseaux et développeurs de logiciels. L'idée est simple: développer un système commun et ouvert afin de permettre à tout les opérateurs/fabricants d'offrir une base commune de développement d'une plate-forme mobile de divertissement et de communication.

La majorité du code source de Android est distribué librement, un peu comme Linux. Cette ouverture entraînera inévitablement une compétition féroce entre les divers fabricants d'appareils et les divers opérateurs.

Le premier téléphone Android a été lancé en septembre 2008 chez T-Mobile. Le modèle: HTC Dream (G1). Un téléphone sous Android 1.0 avec clavier coulissant. Rien pour faire peur à Apple qui avait lancé son iPhone 3G quelques mois auparavant.

Mais le preuve venait d'être faite par Google et ses partenaires du OHA que la plate-forme Android est bel et bien viable.

Depuis, les plate-formes Android et iOS ont évolués. Du côté de Apple, la cohérence de la plate-forme (seulement 4 modèles de téléphones et 2 tablettes) facilitent le travail des développeurs d'applications. Apple contrôle son éco-sytème: applications doivent être approuvées, l'achat des médias (musique, films, livres, etc...) se fait via ses propres infrastructures, etc... Ce contrôle permet à Apple de garder ses usagers captifs, d'assurer une fiabilité, une qualité et une cohérence dans son système.

Du côté Android, les débuts sont plus complexes. D'abord les avantages de l'ouverture de la plate-forme et de son immaturité cause des maux de têtes à bien des usagers et des développeurs. Ce n'est pas moins de 7 versions majeures d'Android qui ont vues le jour depuis le lancement de la version 1.0. Ceci, est sans compter la toute dernière version dédiée aux tablettes: Honeycomb (version 3.0 et 3.1).

Donc, la fragmentation du marché chez Android a semblée un obstacle à son évolution pour certains. Mais malgré cette fragmentation Android a finalement réussi à battre Apple sur son terrain (en terme de part de marché). Aujourd'hui, Android est maintenant la plate-forme numéro 1.

La pari risqué de début, semble maintenant payant. Les grands constructeurs se sont pour la plupart ralliés derrière cette plate-forme et les opérateurs qui n'ont pas accès aux iPhone peuvent offrir une solution similaire à leurs utilisateurs.

Mais, il faut avouer que jusqu'à l'arrivée d'Android 2.3, la plate-forme manquait de finesse et de maturité. La plate-forme Android n'est pas encore parfaite, mais elle n'a plus rien à envier à Apple. Les deux systèmes (Apple iOS et Google Android) peuvent maintenant coexister de façon presque équitable.

Et pendant ce temps, où est Research In Motion et son Blackberry? Ils sont simplement oubliés de prendre le bateau du jeu et du multimédia! Les usagers ont tranquillement délaissés la plate-forme. Et pendant ce temps Apple et Google développent de plus en plus d'outils "corporatifs" qui permettent d'offrir sensiblement les mêmes fonctionnalités que RIM offrait auparavant en exclusivité.

Même que de plus en plus de développeurs disent délaisser la plate-forme Blackberry. Les parts de marché s'effritant, l'intérêt est moins là pour le développements d'applications. Quand on sait que plus de 500 000 téléphones Android sont activés quotidiennement et que Apple a franchi le cap des 100 millions de iPhone vendus, il est normal de voir les développeurs se tourner vers ces 2 plate-formes dominantes.


Et maintenant, quel téléphone se procurer?

Je vais dresser, ici, une liste des divers avantages, limitations et inconvénients des principales plate-formes mobiles. Ensuite, c'est à vous de choisir votre camp!


Apple iOS

- Il n'y a que 2 modèles disponibles: iPhone 3GS et iPhone 4 (bientôt le iPhone 5, automne 2011). C'est un avantage et un inconvénient. Tout dépend de ce que l'on recherche. Si on veut un écran plus grand, plus petit... Un clavier coulissant, etc... C'est impossible. Par contre, les consommateurs n'ont pas à choisir. Le modèle qui est là, est le seul! Aussi, cette homogénéité garantie une certaine robustesse et stabilité.

- Opérateur de réseau: vous serez limités à ceux qui ont des ententes avec Apple... À moindre d'être un bidouilleur et encore, ce n'est pas toutes les fréquences qui sont supportées par les iPhone.

- L'offre la plus grande d'applications (pour le moment). Le AppStore de Apple offre beaucoup d'applications et jeux. Mais, cet avantage tend à se reduire avec le temps. De plus en plus de développeurs offrent des versions Android et/ou Windows Mobile 7 de leurs applications à peu près en même temps que Apple.

- Le iOS 4 ne permet les mises-à-jour sans fil "over the air". Donc, pour mettre à jour vos appareils, vous devez systématiquement être branché sur un PC (ou MAC) et utliser l'application iTunes. Par contre, cette limitation disparaîtra avec le iOS 5.

- Les limitations artificielles de Apple. Oui, Apple limite artificiellement les fonctionnalités de ses téléphones. Par exemple, le partage de l'Internet via le réseau 3G (et l'antenne WiFi) n'est disponible que sur certains iPhone 4, alors que techniquement, c'est possible de le faire avec les iPhone 3GS et tout les iPhone 4. Donc, Apple se garde le droit de limiter ses appareils pour des raisons mercantiles ou autre... C'est à vous de juger.

- La dépendance à iTunes et aux services de Apple: ce que j'appelle le "Apple locked-in". Si on traduit simplement: tout ce que vous achetez avec iTunes ne peut pas être extrait de cet éco-système. En fait, oui, il est possible de sortir de cette "prison logicielle", mais pour ce faire, il faut user de ruses et d'astuces et ce n'est pas nécessairement facile pour le commun des mortels. Par exemple, si vous achetez des livres, de la musique et des films... Comment allez-vous les récuperer lorsque vous voudrez, un jour, vous sortir du monde Apple? Oui, la plate-forme est simple, intégrée et facile à utiliser. Par contre, il y a certains inconvénients qui vient avec.


Google Android

- Le choix d'appareil est immense. Vous avez l'embarras du choix: fonctionnalités, écrans, clavier, connecteurs, etc... Presqu'un trop grand choix diront certains. Il peut être difficile de choisir quel appareil choisir. Je conseille normalement aux gens de vérifier la version actuelle du téléphone et de valider avec le fabricant, si il sera supporté ou mis-à-jour, surtout si il n'est pas équipé de la version 2.3 de Android. À mon avis, cette version est celle qui est minimalement requise pour un téléphone acheté en 2011.

- Le choix d'opérateur: tout les opérateurs offrent des appareils sous Android. Donc, vous pouvez choisir le forfait qui vous convient, chez l'opérateur qui vous convient. Ensuite, il ne vous reste qu'à choisir parmis l'offre d'appareil de cet opérateur.

- L'ouverture et la gratuité de le plate-forme. Beaucoup d'applications sont disponibles gratuitements sur le Android Market. Aussi, il est facile d'installer des applications via des marchés "tier": Amazon AppStore, forums de développeurs, etc... Par contre, le Android Market n'est pas aussi mature que le AppStore, on doit être plus attentif lorsqu'on cherche des applications et se fier beaucoup à la communauté lorsqu'on choisit ses applications/jeux. Par contre, il y a eu très peu d'incidents de sécurité sur le Android Market et Google à réagit très rapidement toutes les fois où c'est arrivé.

- Contrairement à Apple, vu qu'il n'y a aucun lien direct entre un appareil Android et un PC. Le gestion de votre contenu multimédia pourra d'abord vous paraître un peu dérontant. Votre téléphone est simplement vu par votre ordinateur comme une clé USB (ou disque dur externe). Donc, vous devrez trouver votre propre façon de gérer votre contenu multimédia. Beaucoup d'applications Google permettre de faire le pont entre vos appareils, mais ces applications ne sont pas encore toutes optimisées (Par exemple: Picasa pour les photos et vidéos, Google Livres - certains marchés, Google Music - en béta). De ce point de vue, l'approche unifiée de Apple avec iTunes gagne haut la main... Par contre, rien ne vous empêche de gérer votre contenu Android avec l'application iTunes.

- Les mises-à-jour gratuites et la pérénité. Théoriquement, tout les téléphones Android peuvent être mis-à-jour avec les toutes dernières versions d'Android. Par contre, certains fabricants peuvent vérrouiller leurs téléphones (voir: "locked bootloader"). Si votre téléphone n'est pas vérouillé par le fabricant et que des bidouilleurs s'appliquent, il est possible qu'un vieux téléphone continuent de vivre bien longtemps après qu'il ne soit vendu ou officiellement supporté part son fabricant. Par exemple, le téléphone Samsung Galaxy (le vieux...), est encore mis-à-jour via le projet GAOSP. Donc, moyennant un peu d'effort et un bon choix d'appareil lors de l'achat, un téléphone Android pourra avoir une longue durée de vie.

- Personnalisation! Si vous êtes un amateur de personnalisation, vous serez choyez avec un appareil Android. Tout peut être remplacé, en passant du fond d'écran jusqu'à votre numéroteur en passant par votre écran de vérouillage. Des heures de plaisir à personnaliser votre appareil.


Research In Motion - Blackberry

C'est triste, mais j'ai peu à dire sur cette plate-forme. Elle perd de son intérêt. Si vous avez des besoins spécifiques ou que vous utilisez des applications exclusives aux Blackberry, cette plate-forme est encore très intéressantes. Par contre, si vous ne possédez présentement qu'un simple "featured phone" ou bien un iPhone ou un Android vieillissant, je vous conseille de ne pas opter pour un Blackberry.

En ce moment, la compagnie est en pleine restructuration, ses ventes sont en baisse. Leur dernier produit phare, la tablette Playbook, est un produit "non-fini" qui a été promptement mis sur le marché pour que la compagnie aie quelque chose à offrir face aux iPad (1 et 2) et aux tablettes Android 3.x.

La compagnie se cherche. J'espère qu'elle pourra renaître et revivre avec des produits solides et innovateurs. Sinon, ce sera assurément la mort ou la relégation à un marché niche d'entreprises... jusqu'à ce que Apple et Android offrent des solutions d'entreprises comparables.


Microsoft (et Nokia) - Windows Mobile 7

C'est simple, la plate-forme WM7 ne prend pas! Les volumes de ventes sont bas. Microsoft n'est pas très transparents sur les chiffres de ventes ou d'activation. Par contre, en théorie, Windows 7 est plein de promesses et de belles innovations. Peut-être qu'avec l'arrivée de Windows 8 et de l'intégration de Xbox Live, les téléphones sous Windows Mobile deviendront intéressants.

Aussi, il ne faut pas oublié que Nokia s'est associé à Microsoft. Les succès (ou non) des premiers téléphone Nokia sous cette plate-forme va assurément être déterminant pour l'avenir de Microsoft dans le mobile. Et confirmer si Nokia a fait le bon choix: Microsoft plutôt que Google.


Tablettes

J'ai délibérement décidé de ne pas parler des tablettes dans cet article. Les tablettes sont des appareils trop distincts pour être mêlés avec les téléphones. On interagit pas avec un téléphone comme on le fait avec un téléphone. Et surtout, le téléphone, c'est ce qui nous suit partout: dans une main, une poche ou un sac à main. Le téléphone mobile est et restera notre premier outil de communication.


Conclusion

N'hésitez pas à critiquer et commenter mon article. Il me fera plaisir de le mettre à jour, de le corriger ou d'éclaircir des points. Et SVP, éviter le "bashing", nous sommes assez matures pour ne pas être aveugle.

3 mai 2011

Xbox360 - Chapitre 1 - Sur le tard

Oui, sur le tard!

La console Xbox360 a été lancée le 22 novembre 2005 et je l'ai finalement achetée en février 2011. Il fallait que l'attrait de la Kinect (et l'anniversaire de ma fille me pousse à faire le saut).

C'est ma première console à vie! Je ne regrette pas mon achat. Elle nous divertit bien. En fait, elle divertit beaucoup plus papa que les filles: mais elles sont encore jeunes.

L'avantage d'acheter une console "sur le tard", c'est que j'ai une bibliothèque de jeux hallucinante et je peux trouver les jeux à prix modique.



Mes jeux :

Assassin's Creed - Complété!

+ J'ai finalement bien fait de jouer à ce premier chapitre d'abord. Quand on compare cette première édition à la deuxième: elle fait presque pâle figure.

Les environnements des plus impressionnants, simplement jouer pour visiter les lieux est stimulant et très divertissant: les premiers saut de la foi sont grisants, les vues panomariques à partir des nids d'aigle sont impressionnantes. L'immersion est totale!

Ce qui se gâche un peu, c'est le côté répétitif. Au début, on s'y fait, mais la mécanique devient vite connue: on doit faire quelques missions pour accumuler des indices sur le prochain personnage à assassiner (par exemple, sur une possibilité de 4 missions on doit en faire 2). Lorsqu'on a les indices, on retourne au "bureau des assassins" pour recevoir la mission de tuer un personnage. Et voilà, cette mécanique se répète tout au long du jeu. Par contre, le scénario est vraiment intéressant et il y a quelques rebondissements étonnants.

Lorsqu'on termine le jeu, on a vraiment envie d'aller se procurer le deuxième chapitre!


Assassin's Creed II - Complété!

++ : Un excellent jeu, très divertissant. C'est avec ce jeu que j'ai renoué avec une manette de console. Étant plus habitué à jouer sur un PC (clavier/souris). Je dois avouer que j'ai d'abord été dérouté. J'ai joué environ 2-3 avec le jeu et j'ai tout de suite apprécié. Tellement que j'ai décidé de compléter le premier avant de revenir à ce chapitre (voir ci-bas). Après mon incursion dans Assassin's Creed 1, je suis revenu à celui-ci pour le compléter. J'ai vraiment apprécié et abusé du système économique lié à la Villa. Je pense que c'est une bonne façon de procéder, j'ai acheté les diverses cartes de trésor et d'abord amélioré ma villa pour faire augmenter les revenus qu'elle procure. Ensuite, j'ai pu me concentrer sur les chapitres, les quêtes, etc... Le flot d'argent en continu m'a permis d'acheter pratiquement toutes les armes, armures, tableaux, etc...

J'ai aussi acheté les 2 chapitres supplémentaires (DLC). Le chapitre 12 m'a un peu déçu, j'y ai rencontré un bug dont la seule façon de m'en débarasser à été de fermer la séquence mémoire en cours. Le chapitre 13, par contre, est beaucoup plus étoffé avec une belle série de missions d'assassinats.

J'ai terminé le jeu, il y a à peine quelques heures (en attendant le résultat des élections fédérales 2011). Vraiment une belle fin, par contre le combat final est trop facile! Le truc est de saisir l'ennemi (B) et de le frapper (X). Après 3 coups, il retombe au sol... On le ressaisit et recommence: B X X X, B X X X, etc...

Le scénario à l'intérieur et à l'extérieur de l'Animus est vraiment intéressant et bien ficelé, j'ai hâte de jouer à "Brotherhood"!


Prince Of Persia - En cours!

+ J'ai fait environ 1 heure de jeu, il y a du potentiel! Le jeu est beaucoup plus acrobatique que Assassin's Creed et je me sens en peu perdu dans les contrôles (je suis habitué aux contrôles de AC). L'environ visuel est superbe (couleurs vives, rendus exceptionnels). J'ai hâte de voir où ça va mener et l'idée d'avoir une compagne (2ième personnage qu'on "contrôle") s'avère très amusante.


Rapala Tournament Fishing - Essayé!

-- Un jeu pathétique! Je l'ai essayé parce qu'on me la prêté et les filles voulaient voir à quoi ressemblait ce jeu de pêche. Vraiment désolant, on se fait lancer dans un environnement à première vue joli, mais il n'y a pas vraiment de guide ou tutoriel qui explique quoi faire et comment le faire... Après 10-15 minutes à tourner en rond en bateau et à essayer de comprendre comment lancer ma ligne à l'eau, je me suis découragé. J'ai dit à ma fille que le jeu n'allait pas bien et que je ne comprenais pas ce que je devais y faire et comment le faire. Il est chez son propriétaire... Probablement pour y accumuler de la poussière.


Mes jeux "Kinect":

Dance Central - En cours!

++ Un jeu vraiment amusant en famille pour des petites et moyennes sessions. Le niveau de difficulté se relève graduellement et je trouve vraiment bien qu'il y a 3 niveaux de difficultés par chanson. Ça multiplie les possibilités et c'est moins décourageant. On peut graduellement apprendre les mouvements et lorsqu'on se sent prêt on passe au niveau supérieur quitte à revenir à la version facile un peu plus tard. Les filles apprécient beaucoup le fait de pouvoir changer de danseur et d'environnement. Et contrairement à Just Dance (sur le Wii), c'est vraiment tout les mouvements corporels qui comptent, pas juste les mouvement du bras qui tient la commande. Pour passer du bon temps en famille (grands-parents inclus) et amis.

Se joue très bien seul ou à 2. Dans le mode défi (à deux), les chansons durent beaucoup plus longtemps et chaque joueur fait la chorégraphie à tour de rôle et les points sont accumulés pour faire un pointage global.

Petit détail très intéressant, la progression dans le jeu se calcul plus par une participation que par de l'exception! Dans le sens où le simple fait de danser (même si on a peu de points ou d'étoiles) fait progresser notre niveau. Aussi, plusieurs récompenses sont associées à la persevérence plutôt qu'à la performance. C'est bien.

Mais, les VRAIS danseurs ne sont pas laissés en reste, certaines chorégraphies sont dures à maitriser et certains simples pas donnent des maux de tête! ;)



Kinect Adventures - En cours!

+ Ce jeu est une démonstration du capteur Kinect. Dans les faits, c'est 5 mini-jeux regroupés dans une thématique d'aventures dans un environnement tropical et un peu cartoonesque. C'est très amusant, mais les jeux deviennent répétitifs (surtout pour les adultes). Par contre, le niveau de difficulté augmente et certaines aventures demandent un bon cardio (Faire des squats et sauts pendant 5-10 minutes, ça n'est pas rien!).

Les enfants adorent les trophées qu'on anime soit même avec notre voix et nos mouvements. La voix est trafiquée (style hélium), ça fait beaucoup rire. Le jeu passe en temps réel au mode 1 ou 2 joueur. C'est parfait pour les plus petits qui jouent quelques instants et se fatiguent. Ainsi, les joueurs peuvent se relayer sans trop de dégât.



Jeux à venir...


Assassin's Creed: Brotherhood - À me procurer ou emprunter...
Call Of Duty: World At War - En ma possession.
Fable: The Lost Chapters - Commandé.
Fable 2: Commandé.
Fallout 3: Commandé.
The Godfather II - En ma possession.