19 juill. 2011

Google+ ::: Dans tout les sens, mais dans la même direction

J'ai eu la chance de recevoir une invitation à joindre Google+ (merci à Bruno Guglielminetti). Voici mes premières impressions sans ordre ou logique précise...


Un bref résumé...

Google+ n'est pas Facebook et n'est pas Twitter. Oui, il y a des similarités, mais Google+ n'est pas simplement une copie de ces services.

D'abord, la base d'usager est encore restreinte, malgré plus de 10 millions d'abonnés en 2 semaines. Donc, lorsqu'on a un nouveau compte (comme moi), pour y voir de l'activité et interagir on doit ajouter à nos cercles des gens qu'on connait plus ou moins. L'approche de Google+ ressemble plus à Twitter qu'à Facebook. Les relations sont bâties unilatéralement, vous ajoutez des gens à vos cercles et eux n'ont pas nécessairement de vous rendre la pareille. À mesure que nos cercles grandissent, l'activité sur notre page d'acceuil (appelé le "flux") grandit.

Toutes les relations se bâtissent autour de ces cercles que vous pouvez personnaliser comme vous le voulez: amis, famille, intérêts, localisation, etc... Vous avez le contrôle!

Et comme tout réseau social, le contenu est créé par les usagers. Pour simplifier la création et le partage de contenu, Google+ utilise les "Déclics" qui sont comparable à des résultats de recherche sur des sujets précis à partir desquels vous pouvez aisément partager les liens.

J'ai lu beaucoup de commentaires qui dénotent la plus grande efficacité et simplicité de Google+ à gérer le contenu "live". Personnellement, j'abonde dans ce sens, je trouve qu'il est plus clair, facile et intéressant de naviguer sur Google+ que sur Twitter. Je ne crois pas que Google+ soit un nécessairement un "Twitter killer", Twitter a sa place, mais pour quelqu'un comme moi Twitter à trop de limites et de contraintes. Et pour s'y retrouver dans ce flot continu de micro-message, il faut être discipliné et se trouver des outils efficace... Pas nécessairement évident!

Un détail technique important. Le site Google+ est efficace et rapide à charger. Google a vraiment mis beaucoup d'effort dans la fluidité de sa plate-forme. C'est impressionnant!


Picasa, l'exemple de l'intégration...

Le meilleur exemple d'intégration de service Google à Google+ est pour le moment Picasa. Si vous possédez un compte Google+, vous héritez d'un espace de stockage illimité sur Picasa Web (illimité dans la mesure où les images seront réduites à 4Mpix ou moins si on dépasse notre quota haute-définition qui est à 1Gb par défaut). Google n'avait pas le choix d'offrir au moins l'équivalent de Facebook. Mais, ce qui distingue l'offre de Google+/Picasa de Facebook est l'intégration totale entre l'application Picasa de bureau, Picasa Web et l'application mobile Google+ sous Android. Lorsqu'on installe Google+ sur un mobile Android dès qu'on prend une photo ou une vidéo, elle est automatiquement transmise dans le "nuage" Google+/Picasa. Donc, dans les secondes qui suivent notre photo est disponible pour la partage sur Google+ ou l'édition dans Picasa. Pour moi, c'est vraiment un gros vendeur. Plus besoin de synchroniser ses photos entre son téléphone et son ordinateur. En plus, ça crée automatiquement une copie de sauvegarde.

Et dans une prochaine mise-à-jour, je suis certain qu'il y aura un petit ajout subtil dans Google+ pour simplifier/accélérer le partage sur YouTube.


Qu'est-ce qui n'est pas là...


Plusieurs choses sont présentement absentes de Google+ (si on compare à Facebook): les évènements, les pages corporatives, les applications, etc... Et voici ce que je pense de ces 3 aspects:

ÉVÈNEMENTS: Il viendront avec une intégration directe avec "Google Calendar". Le plus logique sera que la création et participation à des évènements soit directement lié à ce service. Lors de la création d'un évènement dans le calendrier, il y a aura assurément une option "Publish on G+". Et lorsqu'on voudra accepter une invitation, notre horaire sera comparé à celui de l'évènement pour nos disponibilités. Google y sera gagnant: inciter des gens à utiliser son calendrier. Les utilisateurs du calendrier Google seront aussi choyés: un seul interface de gestion pour ses horaires.

PAGES CORPORATIVES: Google travaille sur ces pages commerciales et corporatives. Pour l'instant Google+ permet la création de ces pages via l'utilisation d'une page "personnelle". À terme, ces pages seront converties en pages corporatives. Google va fort probablement y intégrer des services connexes: Google Maps, Google Places et Google offers. Une entreprise pourra alors à partir d'un seul point gérer son identité sur Google et y faire du marketing ciblé et efficace.

APPLICATIONS: Google a déjà plus d'un marché d'application. Sur la plate-forme Android, le Android Market et pour la plate-forme Chrome et Chrome OS, il y a le "Web Store". Si Google fait les choses correctement, ils ont déjà tout les outils pour intégrer intelligemment et de façon non intrusive des applications payantes ou non. Le Google Wallet est déjà là pour compléter l'offre et la gestion des applications. Le compte Google/Google+ servirait à gérer les usagers et les micro-transactions.


Dans tout les sens... Pas si sûr!

Vite fait, on a l'impression que Google tire dans tout les sens avec Google+. Mais, au contraire, Google va se servir de Google+ pour mettre de la cohésion dans tout ses services. Depuis une dizaine d'années Google a acheté des applications, technologies et sites Internet afin d'offrir un grand éventail de produit, mais ce qui manque à ces produits c'est une cohésion. Un lieu commun et une porte d'entrée qui face du sens.

Google va augmenter son taux de rétention et d'utilisation à ses services et va assurément attirer des nouveaux usagers. Le nuage Google prend forme et c'est toute la machine et la créativité Google qui est mise à contribution...

Google+ ne va pas mourir, mais il est encore impossible de préduire si Google+ va attirer autant ou plus d'usagers que Twitter et/ou Facebook... Le temps le dira, mais je prédis un bel avenir à Google+.

Google+ est le "pot de colle" qui manquait à Google!

7 juill. 2011

Presque 20 ans de concerts avec U2

Ce week-end, je vais voir U2 pour la 12ième et 13ième fois en presque 20 ans. Un plaisir renouvelé à chaque fois! J'ai tellement hâte de sentir la foule de Montréal qui est toujours très généreuse en concert.

Mes concerts de U2:
01. 1992-03-23 Zoo TV Tour (Forum, Montréal)
02. 1992-08-27 Zoo TV - Outside Broadcast (Stade Olympique, Montréal)
03. 1997-06-01 Popmart Tour (Giants Stadium, East Rutherford)
04. 1997-11-02 Popmart Tour (Stade Olympique, Montréal)
05. 2001-05-27 Elevation Tour (Centre Molson, Montréal)
06. 2001-05-28 Elevation Tour (Centre Molson, Montréal)
07. 2001-10-12 Elevation Tour (Centre Molson, Montréal)
08. 2005-11-25 Vertigo Tour (Corel Center, Ottawa)
09. 2005-11-26 Vertigo Tour (Centre Bell, Montréal)
10. 2005-11-28 Vertigo Tour (Centre Bell, Montréal)
11. 2009-09-20 360 Tour (Gillette Stadium, Boston)
12. 2011-07-08 360 Tour (Hippodrome, Montréal)
13. 2011-07-09 360 Tour (Hippodrome, Montréal)

Et c'est confirmé, je serai à Moncton le 30 juillet prochain pour le dernier concert de la tournée.

2 juill. 2011

3 choix au menu des mobiles.

On m'a posé la question suivante: Si je te dis , iPhone vs Blackberry vs Android... Tu me dis quoi?

La question est excellente et d'actualité. Le monde de la téléphonie mobile est à vitesse grand V depuis quelques années. Les téléphones intelligents prennent de plus en plus de part de marché. Au États-Unis, les téléphones intelligents représentent maintenant plus de 50% des ventes/activation de nouveaux appareils mobiles.

Et en ce moment, il y a 3 grandes familles de produits qui occupent la quasi-totalité du marché: Apple et ses iPhone, Research In Motion avec ses Blackberry et finalement Google avec son système d'exploitation Android.

Les autres joueurs n'occupent qu'une petite part de marché. Microsoft n'arrive pas à capitaliser sur les qualités de son nouveau système d'exploitation: Windows Mobile 7. Il n'occupe qu'un faible pourcentage des parts de marché et tout les autres systèmes confondus (WebOS, Symbian, etc...) ne valent pratiquement plus la peine d'être discuté. Les parts de marché sont très faible et depuis que Nokia et Microsoft ont annoncés un partenariat dans le développement de téléphones et dans l'évolution de Windows Mobile la plate-forme Symbian est sur le respirateur artificiel et sans nécessairement mourir sera probablement relegué à l'entrée de gamme ou milieu de gamme.


Un peu d'histoire

Revenons aux 3 grands du marché et parlons d'abord du cas de Research In Motion et des ses fameux Blackberry. RIM a été un précurseur, les premiers Blackberry ont été révolutionnaires et ont beaucoup apportée à la téléphonie et à la mobilité. Mais, le problème de RIM, c'est qu'ils ont cessés d'évolués. Ils ont plutôt misés sur la fiabilité, la stabilité et le marché des entreprises qui cherchent des solutions sécuritaires pour la communication entre employés et partenaires. Notez que le Blackberry est le seul téléphone mobile que le Président des États-Unis peut utiliser. Pourquoi? Parce que le système d'exploitation Blackberry est très sécuritaire et que toutes les communications entrantes et sortantes des appareils peut être encryptées.

Mais la force des Blackberry est aussi leur faiblesse. Pendant que Blackberry voulait maintenir ses acquis et continuer d'étendre sa dominance dans les entreprises, la compétition s'est construite autour du divertissement et des utilisateurs domestiques. En novembre 2007, Apple lance le iPhone! C'est un grand pas vers la démocratisation des téléphones intelligents. Apple a déjà une solide réputation avec sa gamme iPod et capitalise sur ce succès pour bâtir un système d'exploitation mobile (le iOS) performant et surtout permettant le divertissement.

On connait l'histoire... Les iPhone sont devenus LA référence dans le domaine des téléphones intelligents.

Mais, le système iOS est fermé et Apple contrôle 100% du marché et de l'offre. Donc, certains opérateurs sont mis de côtés. Apple signe des ententes d'exclusivité et ne développe pas de versions de son téléphone compatible avec tout les réseaux cellulaires. Avec le recul, on pourrait dire que c'est une erreur stratégique de Apple qui permettra à Google et son système Android de naître, de grandir et de maintenant prospérer.

C'est en 2005 que Google a acheté la compagnie Android Inc. En novembre 2007, pratiquement au même moment où Apple lance son iPhone, Google annonce la création du Open Handset Alliance (OHA) qui regroupe 80 compagnies: constructeur d'appareils, opérateurs de réseaux et développeurs de logiciels. L'idée est simple: développer un système commun et ouvert afin de permettre à tout les opérateurs/fabricants d'offrir une base commune de développement d'une plate-forme mobile de divertissement et de communication.

La majorité du code source de Android est distribué librement, un peu comme Linux. Cette ouverture entraînera inévitablement une compétition féroce entre les divers fabricants d'appareils et les divers opérateurs.

Le premier téléphone Android a été lancé en septembre 2008 chez T-Mobile. Le modèle: HTC Dream (G1). Un téléphone sous Android 1.0 avec clavier coulissant. Rien pour faire peur à Apple qui avait lancé son iPhone 3G quelques mois auparavant.

Mais le preuve venait d'être faite par Google et ses partenaires du OHA que la plate-forme Android est bel et bien viable.

Depuis, les plate-formes Android et iOS ont évolués. Du côté de Apple, la cohérence de la plate-forme (seulement 4 modèles de téléphones et 2 tablettes) facilitent le travail des développeurs d'applications. Apple contrôle son éco-sytème: applications doivent être approuvées, l'achat des médias (musique, films, livres, etc...) se fait via ses propres infrastructures, etc... Ce contrôle permet à Apple de garder ses usagers captifs, d'assurer une fiabilité, une qualité et une cohérence dans son système.

Du côté Android, les débuts sont plus complexes. D'abord les avantages de l'ouverture de la plate-forme et de son immaturité cause des maux de têtes à bien des usagers et des développeurs. Ce n'est pas moins de 7 versions majeures d'Android qui ont vues le jour depuis le lancement de la version 1.0. Ceci, est sans compter la toute dernière version dédiée aux tablettes: Honeycomb (version 3.0 et 3.1).

Donc, la fragmentation du marché chez Android a semblée un obstacle à son évolution pour certains. Mais malgré cette fragmentation Android a finalement réussi à battre Apple sur son terrain (en terme de part de marché). Aujourd'hui, Android est maintenant la plate-forme numéro 1.

La pari risqué de début, semble maintenant payant. Les grands constructeurs se sont pour la plupart ralliés derrière cette plate-forme et les opérateurs qui n'ont pas accès aux iPhone peuvent offrir une solution similaire à leurs utilisateurs.

Mais, il faut avouer que jusqu'à l'arrivée d'Android 2.3, la plate-forme manquait de finesse et de maturité. La plate-forme Android n'est pas encore parfaite, mais elle n'a plus rien à envier à Apple. Les deux systèmes (Apple iOS et Google Android) peuvent maintenant coexister de façon presque équitable.

Et pendant ce temps, où est Research In Motion et son Blackberry? Ils sont simplement oubliés de prendre le bateau du jeu et du multimédia! Les usagers ont tranquillement délaissés la plate-forme. Et pendant ce temps Apple et Google développent de plus en plus d'outils "corporatifs" qui permettent d'offrir sensiblement les mêmes fonctionnalités que RIM offrait auparavant en exclusivité.

Même que de plus en plus de développeurs disent délaisser la plate-forme Blackberry. Les parts de marché s'effritant, l'intérêt est moins là pour le développements d'applications. Quand on sait que plus de 500 000 téléphones Android sont activés quotidiennement et que Apple a franchi le cap des 100 millions de iPhone vendus, il est normal de voir les développeurs se tourner vers ces 2 plate-formes dominantes.


Et maintenant, quel téléphone se procurer?

Je vais dresser, ici, une liste des divers avantages, limitations et inconvénients des principales plate-formes mobiles. Ensuite, c'est à vous de choisir votre camp!


Apple iOS

- Il n'y a que 2 modèles disponibles: iPhone 3GS et iPhone 4 (bientôt le iPhone 5, automne 2011). C'est un avantage et un inconvénient. Tout dépend de ce que l'on recherche. Si on veut un écran plus grand, plus petit... Un clavier coulissant, etc... C'est impossible. Par contre, les consommateurs n'ont pas à choisir. Le modèle qui est là, est le seul! Aussi, cette homogénéité garantie une certaine robustesse et stabilité.

- Opérateur de réseau: vous serez limités à ceux qui ont des ententes avec Apple... À moindre d'être un bidouilleur et encore, ce n'est pas toutes les fréquences qui sont supportées par les iPhone.

- L'offre la plus grande d'applications (pour le moment). Le AppStore de Apple offre beaucoup d'applications et jeux. Mais, cet avantage tend à se reduire avec le temps. De plus en plus de développeurs offrent des versions Android et/ou Windows Mobile 7 de leurs applications à peu près en même temps que Apple.

- Le iOS 4 ne permet les mises-à-jour sans fil "over the air". Donc, pour mettre à jour vos appareils, vous devez systématiquement être branché sur un PC (ou MAC) et utliser l'application iTunes. Par contre, cette limitation disparaîtra avec le iOS 5.

- Les limitations artificielles de Apple. Oui, Apple limite artificiellement les fonctionnalités de ses téléphones. Par exemple, le partage de l'Internet via le réseau 3G (et l'antenne WiFi) n'est disponible que sur certains iPhone 4, alors que techniquement, c'est possible de le faire avec les iPhone 3GS et tout les iPhone 4. Donc, Apple se garde le droit de limiter ses appareils pour des raisons mercantiles ou autre... C'est à vous de juger.

- La dépendance à iTunes et aux services de Apple: ce que j'appelle le "Apple locked-in". Si on traduit simplement: tout ce que vous achetez avec iTunes ne peut pas être extrait de cet éco-système. En fait, oui, il est possible de sortir de cette "prison logicielle", mais pour ce faire, il faut user de ruses et d'astuces et ce n'est pas nécessairement facile pour le commun des mortels. Par exemple, si vous achetez des livres, de la musique et des films... Comment allez-vous les récuperer lorsque vous voudrez, un jour, vous sortir du monde Apple? Oui, la plate-forme est simple, intégrée et facile à utiliser. Par contre, il y a certains inconvénients qui vient avec.


Google Android

- Le choix d'appareil est immense. Vous avez l'embarras du choix: fonctionnalités, écrans, clavier, connecteurs, etc... Presqu'un trop grand choix diront certains. Il peut être difficile de choisir quel appareil choisir. Je conseille normalement aux gens de vérifier la version actuelle du téléphone et de valider avec le fabricant, si il sera supporté ou mis-à-jour, surtout si il n'est pas équipé de la version 2.3 de Android. À mon avis, cette version est celle qui est minimalement requise pour un téléphone acheté en 2011.

- Le choix d'opérateur: tout les opérateurs offrent des appareils sous Android. Donc, vous pouvez choisir le forfait qui vous convient, chez l'opérateur qui vous convient. Ensuite, il ne vous reste qu'à choisir parmis l'offre d'appareil de cet opérateur.

- L'ouverture et la gratuité de le plate-forme. Beaucoup d'applications sont disponibles gratuitements sur le Android Market. Aussi, il est facile d'installer des applications via des marchés "tier": Amazon AppStore, forums de développeurs, etc... Par contre, le Android Market n'est pas aussi mature que le AppStore, on doit être plus attentif lorsqu'on cherche des applications et se fier beaucoup à la communauté lorsqu'on choisit ses applications/jeux. Par contre, il y a eu très peu d'incidents de sécurité sur le Android Market et Google à réagit très rapidement toutes les fois où c'est arrivé.

- Contrairement à Apple, vu qu'il n'y a aucun lien direct entre un appareil Android et un PC. Le gestion de votre contenu multimédia pourra d'abord vous paraître un peu dérontant. Votre téléphone est simplement vu par votre ordinateur comme une clé USB (ou disque dur externe). Donc, vous devrez trouver votre propre façon de gérer votre contenu multimédia. Beaucoup d'applications Google permettre de faire le pont entre vos appareils, mais ces applications ne sont pas encore toutes optimisées (Par exemple: Picasa pour les photos et vidéos, Google Livres - certains marchés, Google Music - en béta). De ce point de vue, l'approche unifiée de Apple avec iTunes gagne haut la main... Par contre, rien ne vous empêche de gérer votre contenu Android avec l'application iTunes.

- Les mises-à-jour gratuites et la pérénité. Théoriquement, tout les téléphones Android peuvent être mis-à-jour avec les toutes dernières versions d'Android. Par contre, certains fabricants peuvent vérrouiller leurs téléphones (voir: "locked bootloader"). Si votre téléphone n'est pas vérouillé par le fabricant et que des bidouilleurs s'appliquent, il est possible qu'un vieux téléphone continuent de vivre bien longtemps après qu'il ne soit vendu ou officiellement supporté part son fabricant. Par exemple, le téléphone Samsung Galaxy (le vieux...), est encore mis-à-jour via le projet GAOSP. Donc, moyennant un peu d'effort et un bon choix d'appareil lors de l'achat, un téléphone Android pourra avoir une longue durée de vie.

- Personnalisation! Si vous êtes un amateur de personnalisation, vous serez choyez avec un appareil Android. Tout peut être remplacé, en passant du fond d'écran jusqu'à votre numéroteur en passant par votre écran de vérouillage. Des heures de plaisir à personnaliser votre appareil.


Research In Motion - Blackberry

C'est triste, mais j'ai peu à dire sur cette plate-forme. Elle perd de son intérêt. Si vous avez des besoins spécifiques ou que vous utilisez des applications exclusives aux Blackberry, cette plate-forme est encore très intéressantes. Par contre, si vous ne possédez présentement qu'un simple "featured phone" ou bien un iPhone ou un Android vieillissant, je vous conseille de ne pas opter pour un Blackberry.

En ce moment, la compagnie est en pleine restructuration, ses ventes sont en baisse. Leur dernier produit phare, la tablette Playbook, est un produit "non-fini" qui a été promptement mis sur le marché pour que la compagnie aie quelque chose à offrir face aux iPad (1 et 2) et aux tablettes Android 3.x.

La compagnie se cherche. J'espère qu'elle pourra renaître et revivre avec des produits solides et innovateurs. Sinon, ce sera assurément la mort ou la relégation à un marché niche d'entreprises... jusqu'à ce que Apple et Android offrent des solutions d'entreprises comparables.


Microsoft (et Nokia) - Windows Mobile 7

C'est simple, la plate-forme WM7 ne prend pas! Les volumes de ventes sont bas. Microsoft n'est pas très transparents sur les chiffres de ventes ou d'activation. Par contre, en théorie, Windows 7 est plein de promesses et de belles innovations. Peut-être qu'avec l'arrivée de Windows 8 et de l'intégration de Xbox Live, les téléphones sous Windows Mobile deviendront intéressants.

Aussi, il ne faut pas oublié que Nokia s'est associé à Microsoft. Les succès (ou non) des premiers téléphone Nokia sous cette plate-forme va assurément être déterminant pour l'avenir de Microsoft dans le mobile. Et confirmer si Nokia a fait le bon choix: Microsoft plutôt que Google.


Tablettes

J'ai délibérement décidé de ne pas parler des tablettes dans cet article. Les tablettes sont des appareils trop distincts pour être mêlés avec les téléphones. On interagit pas avec un téléphone comme on le fait avec un téléphone. Et surtout, le téléphone, c'est ce qui nous suit partout: dans une main, une poche ou un sac à main. Le téléphone mobile est et restera notre premier outil de communication.


Conclusion

N'hésitez pas à critiquer et commenter mon article. Il me fera plaisir de le mettre à jour, de le corriger ou d'éclaircir des points. Et SVP, éviter le "bashing", nous sommes assez matures pour ne pas être aveugle.